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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 16:27
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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 12:00
Que représente aujourd’hui le « quartier » ? Lieu de vie, de résidence… Comment se situe-t-il par rapport au logement, à la ville ? Le relationnel des habitants avec leur environnement est très fort, affectif. Comment vit-on dans son quartier ? Les questions sur le sujet sont nombreuses.

Dans le quartier de l’Epidème-Union à Tourcoing, chargé d’histoires et d’empreintes du passé, une troupe d’artistes de la compagnie HVDZ a choisi de vivre avec les habitants durant une semaine (du 25 au 29 janvier). Les artistes arpentent les rues du quartier, à la rencontre des habitants et de leur territoire, pour en restituer la mémoire. Ils leur proposent des actions artistiques, les interviewent et les filment. Autant d’instants, d’émotions, de paroles, de vécu partagés le temps de quelques jours… Ils collectent ainsi sons et récits pour créer une installation qui fera surgir la parole du quartier.

 

Mardi 26 janvier à 19 h : La vie de quartier,

Conversation publique avec Patrick Bouchain et Guy Alloucherie

Profitant de leur présence dans le quartier, Patrick Bouchain accueillera le temps d’une conversation sur la vie du quartier, Guy Alloucherie, directeur artistique de la compagnie HVDZ, avec au programme « Comment un spectacle peut-il s’emparer de la vie d’un quartier ? »

 

Vendredi 29 janvier à 18 h 30 : Veillée Epidème-Union

 À l’issue de la résidence artistique, la compagnie donne rendez-vous aux habitants pour une veillée.  La restitution prend la forme d’un film/spectacle, véritable montage de textes, films, prises de vues et acrobaties ; une (re)découverte du quartier vue par les artistes.

 

Tous les habitants et acteurs locaux sont conviés à ces temps d’échange et de partage !

 

La compagnie HVDZ (Hendrick Van Der Zee) est dirigée par Guy Alloucherie depuis 1997. Elle est implantée à la Fabrique théâtrale de Loos-en-Gohelle où elle développe un véritable travail d’action culturelle et artistique sur le territoire. Trois quartiers de la métropole ont ainsi fait l’objet de cette opération « Vies de Quartiers » : bois-Blancs à Lille, la Lionderie à Hem et l’Épidème-Union à Tourcoing.
www.hvdz.org/blog.
revue de presse projet FRIC

 

 

Thomas Belmer

Chargé de mission médiations usagers

L'atelier Electrique : 118 rue de la Tossée   59200 Tourcoing

 

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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 20:59
Conversation n°7 le 15 décembre à l'atelier Electrique :
Conversation-7---Comment-allez-vous.pdf Conversation-7---Comment-allez-vous.pdf
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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 21:22
"Le campement dans lequel sont installés les défendeurs constitue leur domicile. Celui-ci est protégé, au titre du respect dû à la vie privée et familiale des personnes, par l'article 8 de la Convention européennes des Droits de l'Homme".

http://www.libelyon.fr/info/2009/11/un-bidonville-reconnu-par-la-justice-domicile.html
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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 13:54

Dans le cadre des conversations de l'Atelier Electrique, nous accueillons mardi prochain 17 novembre, à 19h00, Patrick Bouchain, architecte en charge de la réhabilitation de l'îlot Stephenson à Tourcoing, et Bernard Reichen, urbaniste en chef de l'Union.

 Le thème de cette conversation tournera autour d'un débat ouvert il y a près de deux siècles sur la "couleur du temps", ou les dilemmes du patrimoine quant à son traitement : conserver, transformer, restaurer ...

Patrick Bouchain et Bernard Reichen nous invitent à une conversation sur leur intérêt réel et actif sur le patrimoine, dans une acception résolument humaniste puisque portant témoignage de l'histoire et de la culture, mais également comme une éternelle leçon d'architecture ...

Conversation avece Patrick Bouchain et Bernard Reichen

le mardi 17 Novembre à 19h00 à l'Atelier Electrique

 

L'Atelier Electrique

 

118 rue de la Tossée

59200 Tourcoing

 03 20 23 17 10

www.lunion.org

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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 22:36

                                                  

Sujet incontestable de spéculation, et unique affaire de spécialistes, l’acte de bâtir la ville n’implique toujours pas les premiers concernés : ses habitants. Ceux à qui l’habitat est destiné sont exclus du processus qui le génère.  Passifs, ils subissent leur logement comme une fatalité. Le désenchantement qui qualifie le parc locatif social en est une conséquence.

 

C’est en partant de ce constat alarmant qu’est née cette tentative de réinventer la production et la gestion de l’habitat social.  Convaincus du potentiel civique d’une participation des citoyens à son élaboration, les acteurs du Grand Ensemble proposent ni plus ni moins une mise à plat d’une partie des normes et des habitudes qui freinent aujourd’hui les évolutions de la construction.

 

Réactualiser la norme et les méthodes pour les rendre compatibles à la société n’est pas une vaine gesticulation. C’est une urgence sociale, environnementale et humaine qui oblige à prendre les devants et à mettre en place des structures capables de redonner un sens à l’acte de vivre et de bâtir ensemble. 

 

L’heure est venue de répondre à la préoccupation majeure de notre société : comment mieux vivre ensemble. Comment faire pour corriger les défauts qui dégradent  depuis plusieurs décennies, l’idéal de l’habitat social, au point d’en faire une impasse que l’on s’efforce de résoudre à coups de dynamite. 

 

Comment faire pour inclure, dans la fabrique des villes, les enjeux environnementaux, sociaux et culturels ? Le laboratoire du Grand Ensemble inscrit le développement durable dans une politique globale de gestion des ressources humaines et matérielles. Loin des rhétoriques actuelles qui répondent au désastre environnemental par  des gadgets,  ce projet propose de repenser  l’économie de l’habitat dans sa durée. Le développement durable n’est effectif que dans un schéma qui tient compte à la fois de ce qui a été fait et de ce qui reste à faire. C’est aussi pour cela que le Grand Ensemble concerne aussi bien des nouvelles constructions que des réhabilitations.

 

Impliquer l’habitant dans la réalisation et la gestion de son lieu de vie signifie  redéfinir l’espace domestique, et par là même réinventer l’espace public.  L’habitat et sa mise en œuvre peuvent redevenir la matrice d’un nouveau civisme : il s’agit de réinventer la responsabilité collective par la construction de l’habitat.

 

Le Grand Ensemble n’est pas une opération immobilière inventive. Ce n’est pas un chantier dans l’air du temps, avec un grain d’écologie par ci, deux pincées de social par là, et des couleurs à volonté.

C’est la reconsidération d’une façon dépassée et improductive de générer la ville.

C’est une expérience visant à redonner à la construction sa dimension collective sociale et humaine. Faire enfin de la fabrique de la ville le terrain d’exercice de la démocratie.  Rendre à l’habitant son rôle citoyen.

 

L’habitat peut et doit redevenir le support, à la fois sujet et objet, de la vie en commun.  Le Grand Ensemble en sera l’expérimentation en acte.

 

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